Troglodyte de Caroline (Thryothorus ludovicianus)

Troglodyte de Caroline

Nom Français : Troglodyte de Caroline | English (Anglais) : Carolina Wren | Espagnol : Cucarachero de Carolina | Latin : Thryothorus ludovicinaus (Latham, 1790)

Noms vulgaires : Espagnol : Ratone carolinense | Latin : Sylvia ludoviciana (Latham, 1790)

Particularités : Le plus grand troglodyte d'Amérique du Nord. Sensible au froid. Énergique, volubile et voyant.

Particularités -- détails

Oiseau emblème de la Caroline du Sud, ce troglodyte est sensible au froid. Quand l'hiver est doux, il en profite pour se déplacer vers le nord ; si l'hiver est rude, la plupart des individus ne survivent pas. Énergique, volubile et voyant, c'est le troglodyte le plus gros en Amérique du Nord. 

F. J. Alsop

Les hivers rigoureux limitent le nord de leur aire de répartition, tandis que des conditions météorologiques favorables entraînent une extension vers le nord de leur aire de reproduction. 
Il y a 7 sous-espèces reconnues à travers la répartition de ce troglodyte et ils se diffèrent légèrement par le chant et l’apparence. Cet oiseau est généralement discret, évitant l’ouverture pendant de longues périodes de temps.  

Wikipédia anglais traduit

 

Description : Dessus brun, long bec gris foncé dessus et pâle dessous, sourcil et gorge blancs, dessous chamois, pattes roses, queue rousse, barres alaires et croupion tachetés. Mâle et femelle semblables.

Taille : 12,5 - 15 cm | 5'' - 6'' po (Wikipédia et W. Earl Godfrey)

Envergure : 20 - 29 cm | 8'' - 11'' 2/3 po (F. J. Alsop et Wikipédia)

Poids : 15 - 23 g | 0,63 - 0,81 oz (HBW Alive et Wikipédia)

Biométrie -- détails

Mâle 

Aile : 5,45 - 6,40 cm

Queue : 4,55 - 5,55 cm

Culmen : 1,5 - 1,8 cm

Tarse : 2 - 2,25 cm

 

Femelle

Aile : 5,50 - 5,95 cm

 

W. Earl Godfrey

 

Longévité : 6 ans (Oiseaux.net)

Oeufs : 4 - 8 blancs ou rose clair, marqués de brun ; ovales ; 2 x 1,5 cm (F. J. Alsop)

Couvaison : 12 -16 jours par la femelle. 2 couvées/an (F. J. Alsop et Wikipédia)

Nidification -- détails

La ponte commence en mai au Canada (Ontario), et commence plus tôt au Sud (fin fév. - fin août au Texas, avril - juin au Iowa). Le jeune nidicole est couvé par la femelle et reste au nid 12 -14 jours, nourri par le couple ; il est souvent élevé par le mâle pendant que la femelle pond une seconde couvée. 2 couvées par année; souvent, 3 dans le Sud, nichant continuellement. 

Fabrication du nid : Tiges, feuilles, herbes, morceaux d'écorce, mousses, plumes et mues de couleuvre. Dans un trou (arbre, souche ou berge) ; parfois, dans n'importe quelle cavité (ex. : ancien trou de pic, chevron, boîte aux lettres, nichoir artificiel, poche de manteau, botte, sceau, pot à fleurs, etc.). Le nid est construit par le couple.

F. J. Alsop, HBW Alive et Wikipédia

Les Troglodytes de Caroline sont génétiquement et socialement monogames et s’accoupleront habituellement pour la vie. Le changement de partenaire est rare, mais il y en a eu une possible observation. Pendant la saison d’hiver, les mâles sont plus responsables de la protection du territoire. Les femelles varient dans la réussite de maintenir les territoires d’hiver sans compagnon.  
Les mâles obtiennent des matériaux de nidification pendant que les femelles restent sur le site pour construire le nid. Les nids sont de 1 à 3 m (3,3 à 9,8 pi) du sol et sont rarement plus élevés. Ils peuvent cependant parfois être construits dans des endroits en pente ou au niveau du sol.
La nombre d'oeufs est généralement de 3 à 6, mais peut aller jusqu’à sept au Texas. Les bébés sont nourris exclusivement d’invertébré. Dans une étude, il fut trouvé que 3/70 jeunes restes ou défendent le territoire adjacent à la zone natale.
Les mâles et les femelles participent au processus de provisionnement à des taux similaires dans la plupart des stades du nid, les mâles fournissant un peu plus dans les stades de oisillons. Les deux sexes augmentent leurs taux d’approvisionnement à mesure que les oisillons vieillissent.

Wikipédia

 

Comportement : Sédentaire et territorial (HBW Alive et Atlas des Oiseaux nicheurs du QC)

Comportement -- détails

Les Troglodyte de Caroline se méfient, et sont plus souvent entendus que vus. Lorsqu’ils sont au sol, ils se déplacent dans des houblons saccadés pillant à travers divers objets, qu’ils soient fabriqués par l’homme ou naturels. Pendant qu’ils bougent brusquement, ils s’arrêtent momentanément pour bavarder ou chanter. Lorsqu’ils sont immobiles, ils se déplacent par mouvements secs, se branlant la poitrine autour. Aussi, ils s'exposent parfois au soleil ou prennent des bains de sable. Ils font parfois des comportements tels que ramper sur un arbre ou être suspendu comme une sittelle.
Les vols sont généralement de courte durée, rapides, de bas niveau et ondulants. Ils volent surtout pour aller chercher leur nourriture. Ils sont également capables de voler verticalement de la base d’un arbre au sommet par une seule aile.

Wikipédia 

Très territorial, il veille farouchement sur ses sources de nourriture, même durant la saison froide. Ainsi, le chant sonore du mâle peut retentir été comme hiver. 

Atlas des Oiseaux nicheurs du Québec

Tout petit, il se promène souvent à travers le jardin, mais il vous faut de la patience et un bon sens de l'observation pour le découvrir. Il faut en effet être vigilant, car cet oiseau furtif se fond dans les feuilles d'automne.

S. Brûlotte et G. Lacroix

 

Alimentation : Insectes, petits vertébrés, escargots, baies et autres fruits, suif et beurre d'arachide. (F. J. Alsop)

Alimentation -- détails

Les Troglodytes de Caroline passent la majorité de leur temps sur ou près du sol à chercher de la nourriture, ou dans de la végétation et des vignes. Ils mangent aussi des proies sous l'écorce des arbres. Leur alimentation se compose d’invertébrés, tels que les coléoptères, les insectes, les sauterelles, les katydides, les araignées, les fourmis, les abeilles et les guêpes. Les petits lézards et les grenouilles constituent également la partie carnivore de leur alimentation. La matière végétale constitue un faible pourcentage de leur alimentation, comme la pulpe de fruits et diverses graines. Dans le nord de son aire de distribution, le troglodyte de Caroline s'approprie les mangeoires où il est particulièrement friant de suif mais aussi de graines et de cacahuètes. Parfois, il cale des graines qui possèdent une enveloppe épaisse dans une fissure et il les martèle pour les ouvrir, un peu à la manière d'une sittelle.

Wikipédia et Oiseaux.net

Il se nourrit de préférence au sol, mais aussi dans les plateaux et aux mangeoires suspendues. Il s'y alimente surtout de pignons, de suif, d'arachides et de beurre d'arachide. À l'occasion, il consomme du millet blanc, du carthame et du maïs concassé. Dans la nature, il se nourrit de graines d'herbes et de baies sauvages.

S. Brûlotte et G. Lacroix

Habitat : Forêt de feuillus, bords broussailleux, terres agricoles, marécages. (Wikipédia)

Habitat -- détails

Il aime se tenir dans les ronces et les broussailles, ainsi que dans les parcs ou les jardins de banlieue. Depuis quelques années, il vient nicher à certains endroits dans le sud du QC. Si vous avez dans votre jardin un coin garni d'herbes et de fleurs sauvages, en plus de vos arbustes fruitiers, soyez aux aguets dès la venue du temps froid, car peut-être qu'un jour... 

S. Brûlotte et G. Lacroix

Les Troglodytes de Caroline s’adaptent à divers habitats. Les habitats naturels comprennent divers types de boisés tels que les feuillus de chêne et les forêts mixtes de chêne-pin, les ormes, les forêts avec une quantité saine de sous-bois enchevêtrés. Les habitats préférés sont les forêts riveraines, les bords broussailleux, les marécages, les terres agricoles envahies, et les cours suburbaines avec des arbustes épais abondants et des arbres, et des parcs. Il a une affinité pour les bâtiments délabrés et les chantiers non-tentables dans les zones d’origine de l’homme. Les sous-espèces burleighi et neophilus habitent le pin et les palmiers sabal.

Wikipédia

Répartition : Sud-Est de l'Amérique du Nord (voir).

Répartition -- détails

Ce troglodyte est résident depuis le Sud-Est du Nebraska jusqu'au Sud-Est du Massachusetts, à l'Est, dans le centre et sur la côte du Texas, jusqu'au Nord-Est du Mexique, à la côte du golfe du Mexique et au Sud de la Floride, au Sud.

W. Earl Godfrey

Statut UICN : LC

Statut UICN -- détails

Cette espèce a une aire de répartition large, et n’aborde donc pas les seuils pour les vulnérables en vertu du critère de taille de l’aire de répartition (Étendue de l’occurrence 20 000 km2 combinés à une diminution ou à une fluctuation de la taille de l’aire de répartition, à l’étendue/qualité de l’habitat, à la taille de la population et à un petit nombre d’endroits ou à une fragmentation sévère). La taille de la population est extrêmement grande et n’atteint donc pas les seuils pour les vulnérables en vertu du critère de la taille de la population (10 000 individus matures dont le déclin est toujours estimé à 10 % en dix ou trois générations, ou avec une structure de population spécifiée). Pour ces raisons, l’espèce est évaluée comme la préoccupation mineure.

IUCN Red List

Population : en augmentation. (BirdLife)

Étendue estimée de l'aire de répartition : 5,1 millions de km2.

Situation au QC : Rare, mais en augmentation.

Situation au Québec -- détails

Nicheur résident dans la moitié est des États-Unis et du Mexique, le Troglodyte de Caroline repousse lentement la limite nord-est de son aire de répartition, de l'Ontario jusqu'aux maritimes. Il serait étonnant cependant que sa ritournelle devienne un jour aussi familière au Québec que le sont devenus les sifflements répétés du Cardinal rouge. En tous cas, durant les travaux du présent atlas, il n'a été entendu qu'à 3 points d'écoute, contre 400 pour le cardinal!

Atlas des Oiseaux nicheurs du Québec (Robert, Hachey, Lepage, Couturier)

Répartition et effectifs

Dans le Québec méridional, les présences de l'espèce se concentrent dans le domaine de l'Érablière à Caryer cordiforme (Carya cordiformis); elles sont plus éparses dans celui de l'Érablière à Tilleul d'Amérique (Tilia americana) et extrêmement rares ailleurs. Durant la campagne de terrain, la nidification de ce troglodyte a été confirmée dans 8 parcelles, dont 7 situées en Montérégie. À l'autre bout de l'aire d'étude, un jeune oiseau apparemment indépendant de ses parents a été observé à Gaspé durant l'été 2014, mais tout indique qu'il pourrait s'agir d'un individu né ailleurs, la dispersion hâtive des jeunes Troglodyte de Caroline étant un phénomène connu (Gill et Haggerty, 2012)

Situation

Dans tous les États et provinces limitrophes qui ont produit un 2e atlas (Vermont, New York, Ontario, Maritimes), on note une augmentation du nombre de parcelles où cette espèce a été détectée. Chez nous, le Troglodyte de Caroline a réalisé une avancée remarquable puisqu'on l'a trouvé dans 10 fois plus de parcelles qu'à l'époque du 1er atlas (43 contre 4). L'extrême sud-ouest du Québec ayant été bien couvert lors des deux campagnes de terrain, cette hausse reflète sans aucun doute une croissance réelle des effectifs. Les données BBS pour la période 1990 - 2014 sont trop fragmentaires pour que la tendance de la population québécoise puisse être définie; elles témoignent cependant d'une croissance de l'ordre de 30% à l'échelle de l'Amérique du Nord.

Durant la campagne du premier atlas, la moyenne des températures minimales de janvier à Montréal a été de -14,2oC, alors que durant celle du présent ouvrage, elle a été de -12,3oC qui serait favorable à l'installation de l'espèce selon Haggerty et Morton (2014). Toutefois, d'après Job et Bednekoff (2011), la température serait un facteur moins important que le supplément de nourriture apporté par les mangeoires : si la ration quotidienne d'arthropodes est difficile à trouver en hiver, une seule arachide peut combler le tiers des besoins énergétique journaliers d'un individu. De même, la présence de dortoirs (naturels ou fabriqués) aide certainement à réduire la mortalité hivernale. Tout comme la Mésange bicolore et le Cardinal rouge, ce troglodyte semble décidément profiter du réchauffement climatique et de l'urbanisation.

Atlas des Oiseaux nicheurs du Québec

On note de plus en plus de Troglodytes de Caroline aux mangeoires. Depuis quelques années, il vient nicher à certains endroits dans le sud du QC. Il y a peu de temps que l'espèce niche au QC. Résident dans l'est des États-Unis, il arrive qu'il nous rende visite en hiver. Depuis quelques années, on note en effet quelques mentions dans le sud du QC durant l'hiver. 

S. Brûlotte et G. Lacroix

 

Fiche technique -- Atlas des Oiseaux nicheurs du QC

  1984 - 1989 2010 - 2014
Nidification possible 3 21
Nidification probable 1 14
Nidification confirmée 0 8
Parcelles avec observation 4 43
Proportion des parcelles visitées 0,2% 1,1%
Points d'écoute (nombre) S.O. 3
Points d'écoute (élévation en mètres) S.O. 32 - 110

 

Taxonomie

Classification Emplacement (latin) Français
Règne Animalia Animaux
Embranchement Chordata Chordés
Classe Aves Oiseaux
Ordre Passeriformes Passereaux
Famille Troglodytidae Troglodytidés
Genre Thryothorus [Seul de ce genre]
Espèce Thryothorus ludovicianus Troglodyte de Caroline

 

Sous-espèces

Types

(cliquez pour voir la photo lorsque c'est en vert) 

Latin Décrit par
Sous-espèce type Thryothorus ludovicianus ludovicianus Latham, 1790
ssp miamensis Thryothorus ludovicianus miamensis Ridgway, 1875
ssp nesophilus  Thryothorus ludovicianus nesophilus Stevenson, 1973
ssp burleighi Thryothorus ludovicianus burleighi Lorwery, 1940
ssplomitensis Thryothorus ludovicianus lomitensis Sennett, 1890
ssp berlandieri Thryothorus ludovicianus berlandieri Baird, 1858
ssp tropical Thryothorus ludovicianus tropicalis
Troglodyte à front blanc, parfois considéré comme une espèce Thryothorus (ludovicianus) albinucha

 

Les 10 espèces d'oiseaux les plus semblables au T. de Caroline au Québec

Nom Image Différences Ressemblances Situation au Québec
Troglodyte des marais Cistothorus palustris Plus petit ; bandes blanches au dos ; sourcil long, blanc ; dessous blanc ; flancs et côtés teintés de chamois roux ; voix et habitat différents. (F. J. Alsop) Forme, couleur du dos et la queue. Fréquence estivale
Merle d'Amérique Turdus migratorius Plus grand ; tête plus petite proportionnellement et noire ou grise (pour mâle ou femelle) ; dessous plus foncé ; bec jaune. Comportement : se tient sur une plus grande variété de hauteur : du haut des arbres au sol ou, en vol, de haut dans le ciel au bas près du sol. Le chant a un ton similaire mais se fait sur plus longue durée. Gorge blanche et dessous de couleur ressemblante mais différente. De loin, les deux peuvent donner une impression semblable. Commun
Troglodyte familier Troglodytes aedon 2 Plus petit ; sourcil moins clair ; dessous gris et dessus barré de noir. Forme. Fréquence estivale
Sittelle à poitrine rousse Sitta canadensis Plus petite ; dos gris ; dessous plus foncé ; queue plus courte ; dessus de la tête et bande oculaire noirs. Comportement : va rarement au sol ou dans les buisson. Se dirige plutôt dans les grands arbres, particulièrement dans le haut. Voix : La Sittelle ne fait que de petit cris, et chante beaucoup moins fort que le Troglodyte de Caroline. Sourcil et gorge blancs, et dessous roux. Comportement : Tous les deux peuvent se suspendre la tête en bas sur un arbre, mais la sittelle le fait régulièrement tandis que le troglodyte le fait assez rarement. Commune
Grimpereau brun Certhia americana 2 Un peu plus petit ; dessous blanc ; dessus plus strié. Comportement : Le Grimpereau brun est presque toujours en train de grimper sur l'écorce d'un arbre, allant de plus en plus haut.  Sourcil et gorge blancs ; queue et bec ; grosse tête. Commun
Mésange bicolore Baelophus bicolor 1 Plus grande, huppée, sans sourcil, dessus gris, bec court et dessous blanc. Le ton du chant ressemble et peut être confondu, mais se distingue. Les côtés chamois donnent de la ressemblance aussi. Commune
Viréo à tête bleue Vireo solitarius Cagoule grise ; tête proportionnellement plus petite ; dos vert ; bec plus court ; ailes grise possédant des barres alaires et tertiares jaunâtres ; anneau oculaire. Comportement : Se tient dans le haut des arbres, au contraire du Troglodyte de Caroline. Lores et gorge blancs ; côtés jaunis. Commun estival
Viréo de Philadelphie Vireo philadelphicus Dessus gris ; bec plus court ; ailes non barrées. Sourcil et gorge blancs ; dessous jauni. Fréquence estivale
Troglodyte à bec court Cliquez pour voir Dessus très strié ; bec effectivement plus court ; sourcil moins apparent. Habitat différent. Sourcil, bien que plus flou, blanc, ainsi que la gorge ; dessous chamois ; forme. Fréquence estivale
Troglodyte des forêts Cliquez pour voir Plus petit ; corps entièrement brun strié ; bec plus court et plus foncé ; queue plus courte. Habitat : forêt. Chant : plus long et plus agité. Forme typique des troglodyte ressemble mais se diffère par le format large qu'à le Troglodyte de Caroline et le format miniature qu'à le Troglodyte des forêts. Commun estival

 

Thryothorus ludovicianus

Troglodyte de Caroline adulte | Dominic Langlois | Val-Joli, QC, Canada | 31 mars 2020

Thryothorus ludovicianusDessin par Dominic L. | 2 avril 2020

 

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Commentaires

  • Dominic L

    1 Dominic L Le 17/04/2020

    Pour ceux qui ont vus l'article sur le Troglodyte de Caroline dans le Jaseur (revue), en voilà la page de mon site Internet! N'hésitez pas à laisser un commentaire ici.

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